Comment ça arrive les seins ?
C’est l’hypophyse, petite glande située dans le cerveau, qui donne le départ en lançant la sécrétion par les ovaires des premières hormones sexuelles, les œstrogènes. Sous l’influence de ces hormones, les seins vont commencer à « pousser ».
Tout d’abord, un « bourgeon mammaire » va affleurer sous le mamelon : c’est le tissu glandulaire qui commence à se développer. A ce stade, les jeunes filles disent sentir comme une « petite boule » sous le mamelon.
Puis progressivement, la croissance de ce tissu glandulaire va se poursuivre, et une répartition harmonieuse de tissu adipeux va donner sa forme galbée aux seins.
Ça arrive en combien de temps les seins ?
Plusieurs années, et ici encore, différemment d’une fille à l’autre. Les seins n’ont pas encore leur taille d’adulte lorsque les règles arrivent. Ils vont encore continuer à évoluer mais cette fois, de façon plus lente. En général, vers 18 ans, le développement des seins est terminé.
Cela n’a rien d’anormal par exemple, de ne pas encore avoir de seins à 12 ans. Chacun se développe à son propre rythme et la puberté ne commence pas au même âge pour tout le monde. Cela dépend du patrimoine génétique transmis par les parents.
Il est possible d’interroger les femmes de sa famille : la mère, les grands-mères, les tantes… ce sera une première indication. Si elles étaient un peu en décalage vis à vis des autres filles, il est probable que ce décalage ait été transmis. Mais il n’y a aucune inquiétude à avoir, ce retard sera « rattrapé » le moment venu.
Des seins de forme différente
De même qu’il existe des nez busqués, des nez droits, des nez en trompette… il y a également différentes formes de seins : des plats, des ronds, des plus ou moins fermes, pointant vers l’avant ou vers le bas, à la peau très blanche et laiteuse ou alors plus ou moins mate… Et il en est de même pour le mamelon.
Là encore, ce sont les héritages génétiques provenant des familles maternelles et paternelles qui en sont à l’origine, comme pour le reste de la morphologie. Ici aussi, l’observation des femmes de la famille peut donner des indices.
Si l’on trouve ses seins trop plats, il est possible de choisir des soutiens-gorges à balconnets rembourrés, faisant remonter les seins vers l’avant. Cela leur donne un joli volume. L’habillement aussi peut aider : certaines couleurs ou formes de vêtements font davantage ressortir la poitrine que d’autres. C’est le cas des couleurs claires et des formes moulantes.
Il est fréquent, à la puberté, d’avoir un sein plus gros que l’autre, tout simplement parce qu’ils ne se développent pas tout à fait au même rythme. Le décalage se tasse avec le temps. Beaucoup de femmes gardent une très légère asymétrie, généralement imperceptible.
Quand les seins sont source de gène
A la fin du cycle menstruel, sous l’action de la progestérone, les seins ont tendance à gonfler et à devenir plus sensibles. Le ventre gonfle aussi et une sensation de lourdeur généralisée peut devenir envahissante et rendre irritable. Tout rentre dans l’ordre dans les jours qui suivent le début des règles.
La fonction première de la poitrine, c’est de pouvoir allaiter un bébé qui vient de naître. C’est pour cette raison que les seins évoluent au rythme du cycle féminin.
Mais contrairement aux animaux, dont les mamelles ne sont volumineuses uniquement pour cette fonction nourricière, la poitrine des femmes prend du volume dès la puberté et reste proéminente toute leur vie.
C’est le propre de l’humain d’avoir développé des formes attractives et des zones érogènes en dehors des organes génitaux. Les seins font partie des formes galbées du corps de la femme, qui ont une forte dimension érotique. C’est ce qui explique que les garçons peuvent parfois se focaliser sur les seins des filles, comme sur les autres formes galbées de leur corps, ce qui peut être une source de gène. Si cela est fait avec trop d’insistance, ou irrespect, il ne faut pas hésiter à le souligner, avec ou sans humour suivant la situation, et l’humeur du jour…