« Je dois avoir bouclé ce dossier pour demain, mais je n’arrive pas à m’y mettre« … « Mon réveil sonne mais je n’ai pas envie de me lever« … Si ces situations vous semblent familières, alors peut-être souffrez vous d’un découragement continuel, souvent associé à un manque de motivation, qui vous empêche d’aller de l’avant et d’agir. Heureusement, il ne s’agit en aucun cas d’une fatalité car on peut tout à fait apprendre à se motiver !
Chercher des solutions quand c’est possible
Certains obstacles concernant des tâches ponctuelles nous découragent parce qu’ils nous paraissent insurmontables alors qu’en réalité, on peut souvent y trouver des solutions : une meilleure organisation, établir un rétro-planning avec des objectifs progressifs, demander un délai supplémentaire pour rendre un travail, relativiser un enjeu, faire le point sur ses compétences réelles et acquérir les nouvelles connaissances nécessaires, oser demander de l’aide à d’autres, renoncer au perfectionnisme, visualiser le résultat atteint et en voir tous les avantages…
Et quand le découragement semble plus généralisé, il est d’autant plus important de pouvoir en identifier la cause. Si c’est un sentiment de fatigue chronique qui vous freine, n’hésitez pas à aller consulter votre médecin généraliste pour voir à quoi cela est dû.
Si vous vivez une difficulté qui vous fait perdre votre entrain – une crise conjugale ou familiale, une crise « de milieu de vie », un deuil, des difficultés financières… – des spécialistes peuvent vous aider à traverser ce cap. Si vous allez chaque matin « à reculons » à votre travail par manque de motivation, peut-être pourriez-vous faire le point avec une personne des ressources humaines de votre entreprise, et pourquoi pas envisager de changer de travail, ou alors tenter de rééquilibrer votre vie personnelle et votre vie professionnelle…
Privilégier ce qui nous stimule
Nous sommes tous sensibles à ces deux types de stimulation à plus ou moins court terme, sous-jacents dans cette expression familière : « la carotte et le bâton ». Certains sont plus réactifs à la menace par peur de la sanction, tandis que d’autres ont besoin de davantage de reconnaissance.
Les premiers, qui ont le sens du devoir, seront davantage stimulés par des situations bien « cadrées » tandis que les seconds gagneront en motivation en suscitant chez leur entourage les signes de reconnaissance dont ils ont besoin : « Je m’en suis bien sorti dans ce dossier, tu ne trouves pas ? », voire en se les attribuant eux-mêmes : « Je suis assez fière de moi… ».
Par ailleurs, nous avons chacun nos besoins et préférences en matière de stimulation : être avec des personnes qu’on apprécie, être dans un beau cadre, que ce qu’on nous demande soit utile, ait un sens, que cela nous apprenne quelque chose de nouveau…
Qu’est-ce qui vous motive vraiment ?
La motivation est le moteur déclencheur de tout ce que nous entreprenons qui, quand elle nous fait défaut, nous freine et nous conduit au découragement. Ce qui nous motive vraiment dans la vie est un ressort ancré au plus profond de nous et qui fonctionne sur le long terme.
Chacun a ses propres motivations car elles dépendent de notre personnalité. D’où l’intérêt d’apprendre à se connaître si l’on souhaite développer sa motivation : identifier ses valeurs, ses idéaux, ses désirs, ses goûts, ses qualités, ses points forts, le sens qu’on souhaite donner à sa vie…
Car ce qui nous motive dans la vie, c’est ce qui nous fait tendre vers nos idéaux et nous permet d’atteindre nos buts principaux. La motivation profonde se nourrit donc essentiellement de connaissance de soi et de cohérence !
Une petite illustration pour montrer l’écart entre les motivations de 3 ouvriers sur le chantier d’une cathédrale… A la question « Qu’est-ce que vous faites ? », le premier répond : « Je gagne mon salaire », le second : « J’apprends à tailler les pierres » et le troisième : « Je bâtis une cathédrale ».